Vendredi 11 avril, tous les élèves de CM2 se sont réunis dans une seule classe pour participer à une intervention sur le harcèlement animée par Mme Prost de la DSDEN et M. Monget, CPE au collège de Dampierre sur Salon.
Pour commencer, ils ont abordé le changement de statut entre un élève de CM2, qui est le plus grand de son école, et un élève de 6ème, qui est le plus petit de son collège, et des désagréments qui peuvent se produire à leur arrivée au collège.Mme Prost a été très rassurante en expliquant aux élèves que tout ce qu’ils allaient voir sur le harcèlement n’était pas « la norme » mais qu’en connaissant ces situations, ils seraient mieux préparés si un cas de harcèlement devait se présenter à eux.
Ils ont beaucoup échangé, en s’appuyant sur des vidéos et sur des témoignages.M. Monget a pu leur rapporter, de façon anonyme, des faits réels, qui se sont passés au collège de Dampierre.
Tous les points de vue ont été abordés : celui de l’élève cible qui subit des violences, celui de l’auteur qui harcèle ses camarades et enfin celui des témoins qui observent et qui ont un rôle déterminant pour lutter contre ces situations de harcèlement.Une notion est revenue plusieurs fois dans la matinée : celle du secret. A partir de quand dois-je révéler un secret sans trahir mon copain ?
Finalement, la réponse est assez simple… Si le secret met en danger quelqu’un, je viens en parler à un adulte sinon, s’il n’y a pas de danger, je peux le garder pour moi!Au collège, une association existe : « Les ambassadeurs du harcèlement », composée d’une dizaine d’élèves, tous niveaux confondus. Ces élèves volontaires sont formés et s’engagent à être vigilants, à repérer et transmettre toutes les situations qui pourraient mettre en danger un élève.
L’animation s’est terminée par un résumé de choses simples mais qui doivent être connues de tous.
Le harcèlement est une répétition de coups, d’insultes, des menaces qui peuvent conduire un élève à s’isoler. Certains symptômes sont facilement décelables : élève qui dort mal, qui a souvent mal au ventre, qui manque souvent l’école, qui mange seul,…
Dans ce cas, la victime doit en parler à une personne de confiance. Elle peut aussi appeler le 3018, numéro contre le harcèlement et le cyberharcèlement. Elle peut aussi compter sur ses amis, des témoins observateurs, qui peuvent transmettre les informations à sa place si elle ne s’en sent pas capable.
Pour terminer, les intervenants ont fait un point sur le cyberharcèlement et ont rappelé que la loi française interdit les réseaux sociaux (Snapchat, Instagram, Facebook, TikTok,…) avant l’âge de 15 ans ! De même pour les jeux vidéos, pour lesquels il faut absolument respecter l’âge recommandé car ils peuvent être violents et utilisent des tchats (discussions avec d’autres joueurs inconnus) qui ne sont absolument pas contrôlés et peuvent contenir des insultes, des paroles violentes.
Une belle matinée où les élèves ont été bien concentrés et actifs du début à la fin de l’intervention et je l’espère où ils ont retenus plein d’informations pour savoir bien réagir face au harcèlement.
Merci pour ce partage.